La playlist de la semaine par Raoul #17

Bon, essayons de faire le point... Pas facile, avec le beau temps revenu, d'écouter un peu de musique. On préfère aller batifoler au soleil, au milieu des oiseaux et petites fleurs d'été.
Enfin, malgré tout ce bucolisme affiché crânement par Dame Nature, ont quand même tourné sur la platine de la Maison :

1. The Brian Jonestowm Massacre, Take it From the Man. Ben vous pensiez quand même pas que le concert de la semaine dernière n'avait laissé aucune trace?

2. Teenage Head, des Flamin' Groovies. Pas mal ça... au début, on pense avoir affaire à un Rolling Stones du dimanche, avec des chansons qui pourraient être des chutes des sessions de Beggars' Banquet. Mais finalement, le son s'oriente peu à peu vers un bazar garage-revival 50's, le tout servi par un chanteur qu'aurait inventé Iggy Pop en même temps que les Stooges, sans le savoir. Superbe reprise de Shakin' All Over, au passage. Jouissif mais sans prétention.

3. Les quatuors à cordes de Mozart. Aaaaaaaaaaaaah, voilà ce qu'il est doux d'écouter lorsqu'une envie irrépressible de farniente vous prend, en milieu d'un dimanche après midi plus chaud que d'habitude... Evidemment, c'est magnifique.

4. Sixteen Horsepower, Live. C'est un Dvd que j'ai subtilisé à Helmut (merci d'ailleurs). Nom de nom qu'est-ce que c'est bien!
Présence scénique très troublante et sans faille de David Eugene Edward, le chanteur guitariste-banjoiste-accordéoniste... Très habité le garçon, et une de ces voix!... A vous coller des frissons.

5. Pour finir, une fois n'est pas coutume, un livre. Mais c'est presqu'une bande son, tant le sujet est évocateur et lié au monde de la musique. Il s'agit de Oh, Hippie days! , d'Alain Dister. C'et le récit de ses différents voyage aux Etats unis, entre 1966 et 1969.
On rencontre au fil des pages un Zappa débutant, avec ses Mothers of Invention, une Janis Joplin décadente, un  Hendrix exubérant, le Grateful Dead et tout sa suite de Dead-Heads, vivant en communauté dans le coin du Haight-Ashbury à San Fransisco, les Jefferson Airplane, qui créchaient pas très loin non plus, les premiers Be-In, les concerts gratuits en plein air, les débuts du MC5, ... Enfin tout le petit monde de l'époque, qui essayait de vivre autrement, et qui n'y arrivait pas souvent d'ailleurs.
Et bien sûr, omniprésente, la musique, dans les parties, les concerts et sur les ondes des radio rocks de la baie de San Fransisco, qui passaient quasiment en direct toutes les nouveautés (et y'en avait un paquet toutes les semaines à l'époque...).
Un chouette livre en somme.

Voilà, bonne fin de printemps.